Créations
2021 – Le Pari de la commune
Spectacle de rue organisé d’après des témoignages écrits de certains acteurs de la Commune de Paris.
Le Pari de la commune
Spectacle de rue organisé sur une idée originale de Gabriel Debray, d’après des témoignages écrits de certains acteurs historiques et emblématiques de la Commune de Paris.
Vendredi 28 mai 2021 à 19h, au 17 rue de la Fontaine au Roi, lieu et jour de la dernière barricade, le 28 mai 1871, durant la semaine sanglante.
« L’histoire de la Commune de 1871 a été fabriquée par des escamoteurs » écrit P.O Lissagaray.
Aussi, je souhaite donner à voir et à entendre ce que l’on nous a trop longtemps caché : l’idéal de la République Sociale et Universelle de la Commune, avec ses idées novatrices, ses revendications sociales et politiques, le rôle des femmes durant ces 72 jours, les 20 000, 30 000 Parisiens et Parisiennes qui ont été massacrés durant la semaine sanglante entre le 21 et le 28 mai 1871.
Je souhaite faire découvrir, par certains de leurs écrits, la pensée et les paroles d’André Léo sur l’égalité, d’Eugène Varlin sur l’asservissement des travailleurs. Cela résonne tant avec ce que nous vivons aujourd’hui.
Je souhaite donner la parole à Louise Michel, aux « souvenirs d’une morte vivante » de Victorine Brocher et aux propos de Jules Vallès. Je souhaite rendre grâce à Prosper Olivier Lissagaray et à ses écrits, lui, tout à la fois témoin et acteur, reporter de guerre civile et historien, qui nous a permis de garder la trace vive de cette période si peu transmise.
Je souhaite, enfin, que nous puissions nous recueillir sur le sort de ces hommes et de ces femmes, « sans nom », qui se sont engagés pour leurs idées et qui se sont battus pour vivre libre ou mourir !
Gabriel Debray
Informations
Idée originale et adaptation : Gabriel Debray
Mise en scène : Gabriel Debray & Cathie Couronne
avec : Christophe Auzolles, Xavier Béja, Nina Cruveiller, Stéphane Deffié, Yasser Nassif, Chantal Pétillot, Cyril Levi-Provençal, Michèle Taïeb et Vincent Viotti.
Au chant : Claire Chiabaï
Musique : Nicolas Cambon & la fanfare The Improbubble Bang, Gabi Levasseur – accordéon
Costumes : Roméo Pierre François
Scénographie : Eloi Miehe & Christine Peter – Atelier de la voûte
Affiches, tracts et bannières : Patrick Pinon
Dans le cadre des commémorations des 150 ans de La Commune de Paris avec le soutien de la Ville de Paris, Cabinet Mémoire et Monde Combattant et de la Mairie du 11e.
Une coproduction Art’R – Lieu de fabrique itinérant pour les arts de la rue à Paris et en Île de France & Pyrofolie’s – au service des effets spéciaux en partenariat avec Collectif Costume, le F.A.R. – Créatis
Visuel réalisé par Patrick Pinon
2019 – Un Amour sans résistance
Gilles Rozier
© Thierry Dubreuil
Un Amour sans résistance
Quelque part en France occupée, une personne qui enseigne l’allemand cache un Juif dans sa cave.
Pièce de Gilles Rozier d’après son roman éponyme Un amour sans résistance, Ed. Denoël, Paris 2003.
«La porte s’est ouverte, on a poussé un groupe vers l’intérieur, des juifs. Le jeune homme était parmi eux, en civil, majestueux.».
Quelque part en France occupée, une personne qui enseigne l’allemand cache un Juif dans sa cave. Se noue une liaison dangereuse, une passion nourrie d’ombre et de silence, entre yiddish et allemand, entre résistance et collaboration, une histoire d’amour sur terre battue.
Gilles Rozier, Auteur
« La cave n’a pas bougé. Le cabinet de lecture est intact, comme le souvenir de ma seule période de bonheur. »
Sortir de l’ombre.
Là un homme. Là une femme. Chacun à sa façon va revivre cet amour sans résistance : ces moments les plus heureux de son existence.
Ce passé est enfoui au fond de la cave où Eros et Thanatos sont réunis dans le silence de l’oubli. Cette femme, cet homme, nomme ce souvenir intime pour le faire sortir de l’ombre et le revivre. Magie de l’instant présent, convoquée par le théâtre.
Sortir de l’ombre c’est aussi nommer sans fard, avec une sincérité déconcertante ce passé peu glorieux de la période de la collaboration sous l’occupation en France par les nazis.
La cave est une métaphore. Une allégorie des souvenirs ensevelis depuis longtemps se donne à voir et à entendre.
Partager, ici et maintenant avec le public ce récit où l’engagement se confronte à la compromission c’est interroger chacun de nous aujourd’hui sur notre libre arbitre.
Informations
Auteur : Gilles Rozier
Interprété en alternance par : Xavier Béja & Chantal Pétillot
Mise en scène : Gabriel Debray
Collaboration artistique & chorégraphique : Claire de Monclin
Création lumière : Jacques Boüault
Création sonore : Thomas Bonnel
Création et programmation au théâtre le Local du 4 octobre au 25 novembre 2019.
Affiche réalisée par Malte Martin
2014 – Paroles de nègres
Poètes de la négritude – Déambulation poétique
Un homme est seul sur scène : il est la voix, la mémoire des poètes de la négritude.
Il s’adresse alternativement tout à la fois à lui-même, à la face du monde et à chacun d’entre nous.
Sur sa route les poèmes se succèdent, une dramaturgie s’organise par association d’idées, ruptures de tons et changements d’énergies. Les lumières rythment sa parole et créent différents climats propices au voyage.
Cette poésie moderne concerne l’humanité, elle raconte notre histoire, parle au cœur des hommes qu’elle souhaite réunir. Homme avec la conscience de la nature qui nous a fait naître et celle de notre responsabilité à «être» et à « rester » humain.
Informations
Interprétation : Amadou Gaye
Mise en scène : Gabriel Debray
Création et programmation au théâtre le Local du 14 au 23 mars 2014.
Lavoir Moderne Parisien.
Théâtre 95, Cergy Pontoise dans le cadre de « Festival des cultures africaines de Cergy-Pontoise (95000)
2013 – La Guerre titre provisoire
Miguel Angel Sevilla
© Michèle Laurent
La Guerre titre provisoire
Serge, reporter de guerre, blessé au milieu des gravats d’un hôtel en ruine s’adresse à lui-même, à la face du monde, devant sa caméra, sa dernière compagne.
Il questionne son rôle de témoin et son engagement.
Avec son propos sans concession sur l’actualité, sur la représentation du monde, dans une langue où le poétique et le politique s’entremêle, la pièce La guerre, titre provisoire de Miguel Angel Sévilla questionne notre regard et alerte notre impuissance à agir sur le monde d’aujourd’hui.
Informations
Auteur : Miguel Angel Sevilla
Mise en scène : Gabriel Debray
Interprétation : Vincent Viotti
Lumière : Jacques Boüault
Son : Anton Langhoff
Création et programmation au théâtre le Local :
Du 29 novembre au 22 décembre 2013
Du 27 au 29 septembre 2013
Lecture le 21 mai 2012 à la Maison des métallos.
© Camille Debray
2008 – L’Insomnie du Prince de Conti
Adaptation du «Traité de la comédie et des Spectacles» d’Armand de Bourbon, Prince de Conti.
L’Insomnie du Prince de Conti
Adaptation du «Traité de la comédie et des Spectacles» d’Armand de Bourbon, Prince de Conti. Sur une idée originale de Gabriel Debray co-écrite avec Vincent Viotti.
Au XVIIe siècle, Armand de Bourbon, Prince de Conti, après avoir été le premier protecteur de Molière, devient l’un des plus violents adversaires du théâtre et plus particulièrement de la comédie. L’insomnie du Prince de Conti pose la question de la « représentation» et témoigne du fanatisme des intégristes qui s’attaque toujours à cette notion de représentation. Enfin, il questionne la place du spectateur au théâtre, puisque Conti en fait l’un des responsables du scandale qu’il dénonce.
« … Pourquoi ne montez-vous pas sur le Théâtre aussi bien que ces bouffons qui vous font rire ? Quoi ? Vous dites que vous en auriez honte ? Vous puniriez chez vous ceux qui tiennent les propos mêmes dont vous vous divertissez ? C’est le comble de l’extravagance !…»
Informations
Adaptation : Gabriel Debray & Vincent Viotti sur des textes du Prince de Conti et de Molière
Mise en scène : Gabriel Debray
Interprétation : Vincent Viotti
Scénographie : Thierry Dufourmantelle
Lumières : Jacques Boüault
Costumes : Myriam Racineux
Créé au Local les 13, 14, 19, 20, 21 décembre 2008, le spectacle a été repris courant 2009 :
• À la Crypte de l’Église Saint-Sulpice dans le cadre du Festival de la Foire Saint-Germain,
• Au Carré à la Farine dans le cadre du Festival Mois Molière à Versailles,
• Au Musée Cognacq-Jay dans le cadre de la Journée du Patrimoine,
• Dans la cour de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris*,
• Au théâtre Le Local,
• Dans la salle Molière du Musée Carnavalet,
• Au Théâtre de l’Avant-Scène, Argenton-sur-Creuse
• et en 2011 dans le cadre du Festival des Nuits d’été de l’Hôtel Gouthière, Paris 10e.
Affiche réalisée par Philomène Longchamp
2006 – Négritudes, balade poétique
Sur des poèmes des poètes de la négritude.
Négritudes, balade poétique
Sur des poèmes des poètes de la négritude.
La balade poétique rythmée par les couleurs, la sensualité de l’Afrique, donne à entendre la colère contre les ravages commis par l’homme blanc, et le souffle des ancêtres… de nos ancêtres.
Informations
Interprétation : Amadou Gaye, comédien
Mis en scène : Gabriel Debray
Lumières : Jacques Bouault
Créé en mars 2006 au théâtre Le Local dans le cadre du Printemps des Poètes.
Repris en septembre 2006 au Théâtre Le Local, en décembre 2006 au Lucernaire et le 9 février 2008 dans le cadre des escales de la mémoire au Local.
© Michèle Laurent
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